Ecriture collective d'un jardin poétique à la manière de Boris Vian!

C'est le printemps. Le jardin se réveille et commence à fleurir. En entrant dans le vergé, mes yeux se posèrent un peu sur tout ce qu'il y avait. Une allée de fleurs nous emmena jusqu'à une petite cabane cachée au milieu d'étranges plantes. Les persifleurs et les radilades s'épanouissent au soleil nouveau.  Au gré du vent de grands arboises ayant de beaux fruits à leurs cimes se balancent. Dans leurs ombres, les patapantes, des palsiers et des jonpots s'étirent vers la lumière. Le dogballon, Percé, perd son air couché sur l'herbe. Les palsiers en fleurs naissent de tout côté enchevêtrés entre les pointes de cépibes. Les arboises se battaient avec les cépibes et les arbres pour de la terre fertile.  Les jardiniers, accrochés à leurs marguepelles saupoudrent du cocciderbant. Les chiens volent par ci par là, les enfants jouent avec le dogballon percé entre les cépibes énormes. Les vieux mangent leur radilade sur des cocciderbants. La belle scirouette se pavane, et de toute sa splendeur s'envole. Dans ce pays où les fleurbephages dégustent les pétales à même le sol, les petites bêtes se baladent au milieu des concompostes. Au milieu du jardin, une statue de fleurs marbrée entourée de lierre se faisait tailler par une troche argentée. La scirouette courait aller chercher son arrachefleur dans une danse enchantée lorsque une perle de rosée tombe dans l'eau dorée. Le jardin reprend vie.

Voici une mise en voix commune originale!